« Souvent remarqué, le rosé du domaine, qui fait la part belle au cabernet-sauvignon (90%) obtient un coup de coeur cette année. Framboise pour l'oeil, framboise et fraise au palais, il enchante par son attaque ronde comme par sa vivacité élégante, qui souligne ses arômes de fruits rouges intenses et frais. »
« Né pour l’essentiel de cabernet-sauvignon, ce bergerac rosé affiche une couleur cerise pimpante et séduit par son nez précis, dominé par la fraise. On retrouve les fruits rouges frais dans une bouche équilibrée, de bonne longueur. Parfait pour un barbecue. »
`` Issu pour les trois quarts des deux cabernets (et pour 50% de cabernet-sauvignon), complétés par le merlot, ce rosé est aussi remarquable que l'an dernier. On aime son nez pimpant, vif et fruité et sa bouche aussi ronde que longue, où l'on retrouve un fruité exubérant. Plutôt suave, ce vin pourra être apprécié de l'apéritif au dessert. ``
`` D'une jolie teinte rose framboise, ce 2017 dévoile un nez intense et friand de fruits rouges acidulés, de litchi et de bonbon anglais. En bouche, il se montre rond et suave, toujours très aromatique, en écho à l'olfaction, avec en soutien une fraîcheur qui va bien. ``
`` Né de cabernet-sauvignon (90 %) et de merlot, ce rosé foncé, façon clairet, se révèle très fruité (fraise mûre, cerise noire) et un peu amylique à l'olfaction. Un fruité généreux que l'on retrouve dans une bouche ample, riche et suave, vivifiée en finale par de beaux amers. Un vin de caractère, à réserver pour la table. ``
`` Cet assemblage sémillon-sauvignon-muscadelle se présente dans une belle robe jaune vif . Le nez propose des arômes intenses, complexes et élégants d'orange confite, de mirabelle, de datte et de miel. Très riche, très gras, très liquoreux et pourtant très fin, le palais associe un miellé consistant et des notes de fruits secs caractéristiques des grands monbazillac à un vanillé discret qui suggère l'élevage patient (deux ans) en barriques. Un vin d'une grande harmonie, tout en puissance contrôlée. (Bouteille de 50 cl.) ``
`` Un nez bien parfumé de fruits confits (abricot), de cire d'abeille, de vanille et de coing. Un palais tout aussi aromatique et bien équilibré entre douceur et vivacité. Un vin tout en nuance. ``
`` Claire, limpide et dorée, cette cuvée qui a fait un passage de six mois en barrique libère des parfums élégants et intenses de fruits d'été (abricot). Très flatteuse, la bouche se montre souple et suave, mais sans lourdeur aucune. Un vin bien équilibré sur le fruit et facile à boire. ``
`` Le nez, généreux et complexe, associe une palette variée de fruits confits à un boisé fin. Le palais, rond, riche sans lourdeur, sous-tendu par une discrète vivacité, prolonge les impressions olfactives avec une belle intensité : fruits blancs en confiture, abricot mûr, vanille, caramel au lait… Un vin d'une grande harmonie et au potentiel certain. (Bouteilles de 50 cl.) ``
`` Installé dans l'aire du monbazillac, Jean-Jacques Lacoste exploite 50 ha de vignes. Il signe un bergerac sec issu majoritairement du sauvignon, auquel la vinification en fût de chêne a donné puissance et complexité. D'un jaune limpide aux reflets orangés, ce 2012 apparaît encore très marqué par le bois, même s'il laisse percer des notes de fruits exotiques et de pêche. Après une attaque souple, le merrain s'impose en finale : à ouvrir à partir de 2014. ``
`` Ce 2011, qui fait la part belle au sauvignon (90 %), a été élevé douze mois en cuve. Il affiche une robe très pâle, presque blanche, aux reflets verts, et un nez puissant de bourgeon de cassis. La bouche pimpante, ronde et fruitée est rehaussée par une plaisante fraîcheur acidulée qui apporte l'équilibre. Il ne manque rien à cette cuvée harmonieuse, prête à boire sur un poisson en sauce. Une citation pour le monbazillac 2010 (11 à 15 €; 2 600 b.) au style frais, qui gagnera à patienter quelques années en cave. ``
`` En introduisant dans son assemblage un pourcentage significatif de muscadelle (25 %), le vigneron a fait un choix judicieux: son 2009 a charmé le jury – tout autant que l’avait fait le millésime 2002, également élu coup de cœur de l’appellation. Jaune doré, ce vin liquoreux montre une richesse incomparable. Celle de son bouquet tout d’abord, aux nuances d’abricot confit, de caramel et de café; puis celle de sa matière concentrée, ample, enrobée d’arômes persistants de miel, de torréfaction et de fruits confits. On devine un énorme potentiel de garde. À attendre deux ans. La famille Lacoste propose aussi le bergerac rosé Ch. Caillavel 2010 (moins de 5 €; 6 000 b.), cité pour son équilibre, son fruité et sa douceur. ``
`` La robe est superbe, brillante, d'un joli jaune d'or, et le nez puissant, sur les fruits confits, la réglisse, les agrumes et le miel. Quant à la bouche, elle évolue dans un registre très doux et gras, toujours sur les fruits confits et avec une légère note iodée qui apporte un peu de fraîcheur. L'élevage encore trop présent appelle une garde de deux ou trois ans. ``
`` Caillavel aurait été pris et incendié en 1337 par les Anglais, marquant ainsi le début de la guerre de Cent Ans. Reconstruit au XVIes., le château commande aujourd'hui un vignoble de 30 ha d'où est originaire cette cuvée à dominante de sauvignon. Au nez, on découvre des notes d'agrumes, de buis et de fruit de la Passion, nuancées de senteurs plus riches de raisin botrytisé. Suivant la même tendance aromatique, la bouche longue et ample est équilibrée par une belle fraîcheur. Un moelleux d'apéritif. ``
`` Un manoir rustique du XIVes., entièrement détruit lors de la guerre de Cent Ans et restauré au XVIIIes. Le vin, couleur jaune d’or, livre un nez chaleureux aux notes muscatées et boisées (vingt-quatre mois de fût). La bouche est bien équilibrée entre gras et vivacité, imprégnée d’arômes de fruits confits, d’ananas et d’orange amère. Un 2007 agréable qui allie concentration et fraîcheur. (Bouteilles de 50 cl.) Du même producteur, le bergerac rosé Ch. Caillavel 2008 (3 à 5 €) est également cité. On apprécie son nez floral et fruité, sa rondeur et ses nuances de litchi et de citron en bouche. ``
`` Cette propriété, ancienne chartreuse du XVIIes. où l'on aperçoit encore les vestiges de défenses datant de la guerre de Cent Ans, présente un rosé bien fait, dans lequel on retrouve pleinement le cabernet-sauvignon. Sous une robe limpide, d'un rose très pâle, on découvre un nez assez floral aux notes de fleurs blanches, accompagnées d'arômes de bourgeon de cassis, de fraise. La bouche, d'une belle longueur, se fait ronde et bien équilibrée, subtile alliance de vivacité et de douceur. Du même domaine, le monbazillac Ch. Haut-Theulet 2005 (11 à 15 €), cité, est à réserver aux inconditionnels de vins très sucrés. ``
`` Sous une robe jaune pâle brillant, de puissants parfums floraux. D'une belle expression aromatique, la bouche évolue sur des impressions de rondeur et de gras, puis une pointe de fraîcheur vient vivifier la finale, avec une touche d'amertume pas désagréable du tout. Un style intéressant. ``
`` Les fidèles lecteurs du Guide connaissent ce domaine: son 2002 fut l'un des coups de coeur de l'édition 2005. Le 2004 a été très remarqué: il fut candidat au coup de coeur. Sa robe jaune doré, un peu évoluée, annonce un nez intense et complexe, où l'abricot voisine avec la nèfle et la figue. En bouche, ce vin s'impose par sa puissance, sa richesse et son ampleur, tout en révélant une fraîcheur acidulée qui contribue à son harmonie. Un ensemble somptueux et fin, déjà séduisant et apte à la garde. (Bouteilles de 50 cl). ``
`` Le séjour de vingt-quatre mois dans le fût a conféré à ce 2003 une richesse qui en fait un vin déjà évolué et prêt. De couleur jaune doré intense, il développe un bouquet aux notes de miel et de cire. La bouche est concentrée et puissante. ``
`` Ce château Haut-Theulet a le même propriétaire que le château Caillavel qui a proposé un remarquable monbazillac dans l'édition précédente. Quant à celui-ci, issu de vignes de soixante ans, c'est un modèle du genre. D'un magnifique jaune d'or, la robe étincelle de reflets. Le nez, d'une rare complexité, conjugue la vivacité du citron et le botrytis du coing et des fruits confits. Cette palette aromatique se prolonge en bouche, avec une légère note boisée. Portée par une belle acidité, la finale semble n'avoir pas de fin. Le type du grand liquoreux, alliance de richesse et de fraîcheur. (Bouteilles de 50 cl.). ``
`` La robe pourpre soutenu est de bon augure. Au nez, une touche de poivron trahit la présence importante de cabernet (80 %) dans l'assemblage. Rond et fruité à l'attaque, le palais s'appuie sur une trame de tanins fondus et souples, encore sévères et marqués par le bois en finale. L'ensemble reste harmonieux et pourra vieillir trois à cinq ans. ``
`` Bien qu'il soit très marqué par le bois, ce vin est remarquable par son fondu. Le nez exprime beaucoup de puissance avec des notes de grillé et de café. L'attaque est plutôt fraîche et la bouche est grasse sans aucune lourdeur. Le grillé et le boisé reviennent en finale, mais toujours avec harmonie. Le côtes-de-bergerac rouge 2000 (8 à 11 €) est, lui aussi, bien marqué par le fût. La bouche, riche et complexe, offre quelques notes de cassis, mais le boisé reste présent. Ce vin, une étoile, est à réserver aux amateurs avertis. ``
`` Richesse et concentration définissent assez bien ce bergerac. Le nez, puissant, évoque la crème de cassis avant de s'ouvrir sur des notes fumées. Tout aussi intense, l'attaque laisse une agréable impression de douceur, puis des tanins denses, un peu austères, font sentir leur présence. L'ensemble paraît prometteur. Une bouteille à ouvrir d'ici trois à quatre ans sur un fromage de brebis ou à pâte persillée. ``
`` Un pourcentage important de sauvignon (30 %) entre dans la composition de ce vin. Aussi, la palette aromatique étonne-t-elle par ses notes de fleurs et d'agrumes, caractéristiques de ce cépage, qui précèdent les arômes surmûris. En bouche, la fraîcheur et la vivacité dominent la sucrosité du vin. Un monbazillac frais, plaisant, quelque peu atypique. ``
`` Ce 98 affiche une robe sombre et profonde. La puissance est le fil conducteur de la dégustation. Puissance du nez où se marient harmonieusement des nuances grillées, vanillées, fruitées (cassis, fraise) et réglissées. Puissance de l'attaque où le boisé tend à dominer, et de la bouche où s'impose une superbe matière, bien fondue, aux tanins très présents mais fins, qui devraient s'affiner d'ici quatre à cinq ans. Le château Caillavel a par ailleurs obtenu une étoile pour son monbazillac 98 (50 à 69 F) qui mêle le miel à la vanille de la barrique. ``
`` On connaissait Caillavel pour ses bergerac secs et ses monbazillac ; il faut aussi tenir compte de ses rouges, témoin ce 97 pour le moins original, car il est issu à 100% de cabernet-sauvignon. Au nez comme en bouche, ce vin est dominé par le cassis et la groseille. Souple à l'attaque et rond au palais, c'est un véritable régal pour les amateurs de vins fruités. ``
`` Connu dès le XVIe siècle, ce vignoble est une ancienne marque hollandaise. Les vignes s'accrochent aux pentes en haut d'un coteau. Elles ont donné en 1996 un monbazillac au nez dominé par les fruits frais et les fleurs blanches. La bouche, encore un peu nerveuse, manque légèrement de gras et de volume, mais le jury a apprécié son expression aromatique où l'on reconnaît la pêche et les agrumes. ``
`` Datant de 1712, ce château mérite une visite. Son monbazillac 95 est un classique. Ses arômes sont ceux de fruits surmûris, et la bouche offre une sucrosité moyenne. Peut-être pour une fromage fort ? ``